Zoé Major, artiste plasticienne née à Paris en 1979 dans une famille où l’atelier paternel tenait le cœur de la maison. 
De nombreux amis et artistes y passent et participent à l’effervescence du lieu et aux échanges qui s’y produisent.

En 1986, la famille part s’installer à la campagne, dans un ancien lavoir briard. Atmosphère d’eau et de lumière, d’ombre et de transparence, cet univers d’essences organiques la touche et l’imprègne au fil des quatorze années qu’elle y passe.

De 1994 à 1998, elle suit des études d’arts plastiques, section décoration, à l’Institut Saint-Luc, en Belgique, dont elle sort diplômée.

La même année, Zoé décide d’élargir sa palette artistique en s’initiant aux langages corporels, et s’inscrit à l’École Nationale des Arts du Cirque d’Annie Fratellini. Elle devient rapidement trapéziste professionnelle et participe à de nombreux spectacles en tant qu’artiste associée au sein des compagnies Rasposo, Les mains Gauches, Les frères Kazamaroffs… Elle y expérimente l’apesanteur, le mouvement dans l’espace et la fragilité de l’équilibre mais elle y découvre également la scénographie.

2005 – Après ces années de travail sur le corps, elle revient à la création plastique et intègre l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle rencontre des artistes et historiens d’art tels que Nadeije Laneyri-Dagen, Richard Deacon, Daniel Dobbels ou Giuseppe Penone.

Depuis 2007 elle intervient en scénographie – notamment au Théâtre des Amandiers à Paris – et participe à la réalisation de nombreux décors de films.

Sa peinture se nourrit de l’ensemble de ces expériences. Elle sonde la profondeur de l’être humain, sa force et sa fragilité, elle explore ses limites.